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© Getty Images/iStockphoto
VIH : quelles pistes pour l’avenir ?
La Journée mondiale de lutte contre le sida, ce jeudi 1er décembre, est l’occasion de faire un point sur la prise en charge de cette maladie.
Le dépistage du VIH, même s’il a augmenté l’an dernier (5,7 millions de sérologies effectuées), reste encore à un niveau inférieur à celui observé avant l’épidémie de Covid-19 (6,1 millions en 2019). Plus inquiétant, en 2021, 29 % des quelque 5 000 découvertes de séropositivité l’ont été à un stade avancé de l’infection, « ce qui constitue une perte de chance en termes de prise en charge individuelle et un risque de transmission du VIH à leurs partenaires avant la mise sous traitement antirétroviral », s’alarme Santé publique France. Le dépistage du VIH reste essentiel. Son accessibilité à été renforcée depuis le 1er janvier 2022 puisqu’il peut désormais être effectué gratuitement et sans ordonnance dans tous les laboratoires de biologie médicale.
La prophylaxie pré-exposition (PrEP) par Truvada ou ses génériques a pour sa part connu une reprise soutenue depuis le premier semestre 2021. Fin juin 2022, ils étaient près de 65 000 sujets de 15 ans et plus à l’avoir initiée, soit une hausse d’environ 40 % par rapport à fin juin 2021. L’élargissement de la primoprescription à tous les médecins de ville, le 1er juin 2021, n’y est sans doute pas étranger. Le groupement d’intérêt scientifique Epi-Phare estime toutefois que « la diffusion de la PrEP à toutes les catégories de population qui pourraient en bénéficier reste encore limitée à ce stade ». Les patients restent en effet encore principalement des hommes, âgés de 36 ans en moyenne, résidant en Ile-de-France ou dans une grande métropole, parmi lesquels la proportion de bénéficiaires de la CMU complémentaire ou de l’AME est faible.
Les médicaments antirétoviraux actuellement utilisés permettent de mieux contrôler l’infection par le VIH. Celle-ci reste néanmoins latente et l’arrêt du traitement entraîne un rebond de la charge virale. Plusieurs pistes de traitement curatif ont été évoquées lors d’un point presse de l’Agence nationale de recherches sur le sida et les maladies infectieuses émergentes (ANRS-MIE) : blocage des réservoirs viraux, reprogrammation de cellules en super lymphocytes T-cytotoxiques, anticorps neutralisants à large spectre… Les recherches et la mobilisation doivent se poursuivre pour que le sida, maladie mortelle devenue chronique, puisse être guéri.
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