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Vers un élargissement de l’arsenal thérapeutique

Publié le 4 octobre 2014
Par Alexandra Blanc
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Les jeunes patients atteints d’un TDA/H devraient pouvoir bénéficier de nouveaux traitements pharmacologiques. Le laboratoire Shire annonce vouloir commercialiser en France la lisdexamfétamine, un neurostimulant indiqué en cas de réponse inadéquate au méthylphénidate, qui bénéficie actuellement d’une ATU nominative. Parallèlement, le laboratoire a déposé une demande d’AMM pour la guanfacine, traitement non stimulant du TDA/H déjà commercialisé aux Etats-Unis. Cet agoniste alpha-2-adrénergique a été utilisé en France jusqu’en 2009 comme antihypertenseur. Actuellement, le méthylphénidate (Ritaline, Quasym, Concerta, Medikinet) est la seule molécule indiquée en France dans le TDA/H chez l’enfant à partir de 6 ans. « Le traitement pharmacologique a son intérêt dans le cadre d’une prise en charge globale », a indiqué le pédopsychiatre Hervé Caci lors d’une conférence organisée par Shire. Il est prescrit en fonction du niveau de handicap et des besoins exprimés par le patient et son entourage. Sachant que le retard au diagnostic des enfants atteints de TDA/H est de 3,6 ans en moyenne et le circuit de prise en charge souvent long et chaotique, l’enjeu actuel est de faciliter le repérage précoce du trouble.

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