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- Une souffrance silencieuse
L’endométriose touche une femme en âge de procréer sur dix. Son existence n’est pourtant connue que par 18 % des femmes. Une enquête internationale menée par l’IFOP, à la demande du groupe Ipsen, a été menée auprès de 8 000 femmes, dont 600 souffraient d’endométriose, afin d’en mesurer les conséquences physiques et psychiques. Elle révèle que près de 60 % se sentaient déprimées et 66 % épuisées.
Cinq ans pour poser un diagnostic en France
Liée au développement de tissu endométrial en dehors de la cavité utérine (vessie, ovaires, trompes), la pathologie engendre des troubles de la fertilité chez 30 à 40 % des patientes. Elle se caractérise par des douleurs pelviennes en dehors des règles, lors de la miction ou de la défécation, mais aussi par des règles et des rapports sexuels douloureux.
La similitude de la symptomatologie avec les douleurs menstruelles sème la confusion chez les femmes et retarde souvent le diagnostic ainsi que la prise en charge. C’est ce que confirme une seconde étude clinique, baptisée FEELING, actuellement en cours auprès de 1 000 Françaises, Chinoises et Russes. Objectif : en savoir plus sur la douleur, les délais de diagnostic et identifier d’éventuels facteurs génétiques, environnementaux ou diététiques associés au développement de l’endométriose. Les premiers résultats intermédiaires révèlent un délai de diagnostic et une perception de la douleur différents selon la culture et le profil socio-économique du pays. A 23 ans, les Françaises sont les plus jeunes à décrire les premiers symptômes de l’endométriose, alors qu’il faut 5 ans pour poser un diagnostic, contre 2 ans en Chine et 8 mois en Russie. Les Chinoises semblent également moins sensibles à la douleur et moins affectées par la maladie dans leur vie quotidienne. Résultats définitifs attendus en 2014.
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