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Une femme sujette à la lucite estivale

Publié le 1 mai 2012
Par Anne-Gaëlle Harlaut
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Manon, 24 ans, a subi boutons rouges sur les bras et le décoletté et des démangeaisons au troisième jour d’exposition solaire. Le médecin évoque une lucite estivale bénigne, allergie au soleil dont le risque élevé de récidive peut être limité par un traitement préventif.

Nos conseils

Il faut commencer impérativement le traitement au moins 15 jours avant l’exposition solaire pour éviter les manifestations cliniques de la lucite.

En général, la lucite estivale se renouvelle chaque année en s’aggravant. Une prise précoce du traitement, régulière durant l’exposition et poursuivie quinze jours après optimise son efficacité. Les granules peuvent être sucés ou croqués, mais gardés en bouche jusqu’à dissolution complète, de préférence sans manger autre chose en même temps. Avaler Léro Solaire au cours d’un repas. Ne pas prendre ces compléments alimentaires au long cours ; au maximum deux à trois mois dans l’année. S’exposer progressivement au soleil, en évitant les heures chaudes (12 h-16 h). Contre les UVB et les UVA, impliqués dans l’apparition des photodermatoses, utiliser une protection solaire élevée (indice 50) protectrice.

Renouveler l’application toutes les deux heures. Si l’éruption apparaît malgré tout, prendre Apis mellifica 15 CH, Muriaticum 9 CH et Poumon histamine 15 CH, à raison de 5 granules de chaque, toutes les heures jusqu’à amélioration des symptômes.

En cas de boutons, éviter totalement l’exposition des zones concernées et privilégier une protection vestimentaire (chapeau, tee-shirt à manches longues). Si besoin, un traitement dermo-corticoïde et un antihistaminique par voie orale pourront être prescrits.

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