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Un patient demande s’il faut un pot stérile pour le recueil des urines en vue d’une recherche de chlamydias

Publié le 21 septembre 2013
Par Yolande Gauthier et Pauline Michel
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Réponse : Oui. Les techniques d’amplification génique permettent la recherche de Chlamydia trachomatis dans l’urine du premier jet, prélevé au moins 2 heures après la dernière miction. Les premières urines du matin constituent le prélèvement le mieux adapté. Le premier jet permet de récupérer des cellules épithéliales infectées de l’urètre. Le recueil se fait dans un pot stérile fourni par le laboratoire, après toilette. Le pot doit être rapporté dans les plus brefs délais, en le conservant au réfrigérateur jusqu’au dépôt au laboratoire. Pour mémoire, un flacon stérile est également requis en cas d’examen cytobactériologique des urines (ECBU). Le prélèvement ne se fait alors pas sur le premier jet mais au milieu du jet, après une toilette locale désinfectante préalable. En revanche, il n’y a pas besoin d’un flacon stérile pour la recherche d’albumine, de sucre ou d’acétone. Le recueil des urines sur 3 heures pour faire un compte d’Addis ou HLM (mesure du débit minute des hématies et leucocytes pour évaluer une atteinte rénale) ou le recueil des urines sur 24 heures s’effectuent dans des récipients spécifiques de taille adaptée.

Source : laboratoires d’analyses Biomedica, Bioalp et Novabio.

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