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Un mois pour parler des cancers au masculin
La santé des hommes est à l’honneur pour la 14e édition de Movember. Le cancer de la prostate, le plus fréquent et le troisième en termes de mortalité chez l’homme, est évidemment au premier plan. Près de 54 000 nouveaux cas ont été diagnostiqués en 2015, bien plus que le cancer du poumon (30 400 cas) ou colorectal (23 500 cas). L’âge médian du diagnostic se situe juste avant 70 ans. Le taux de survie est excellent, avec 93 % à 5 ans et 80 % à 10 ans. Mais parler des problèmes de prostate est encore un sujet délicat. C’est pourquoi, à l’image de ce qui s’est fait pour le sein ou le colon, une prostate géante gonflable sera exposée dans différentes villes de France afin de sensibiliser le grand public. En faisant passer le visiteur de la vessie à l’urètre via le sphincter urinaire, « l’installation permet d’expliquer l’anatomie de la prostate, son fonctionnement, mais aussi les maladies qui peuvent la toucher telles l’adénome ou le cancer, leurs traitements respectifs et leurs éventuelles conséquences »,souligne le Pr Desgrandchamps, urologue à l’hôpital Saint-Louis (Paris) et concepteur de ce projet soutenu par Janssen Oncology.
Autre cancer masculin, celui des testicules. Son incidence augmente depuis plusieurs décennies et atteint 2 300 nouveaux cas par an à ce jour. Il touche majoritairement des jeunes hommes, entre 20 et 35 ans. De bon pronostic (70 à 98 % de survie à 5 ans), ce cancer a un retentissement psychologique important. Il est recommandé de procéder une fois par mois à une autopalpation des testicules, et ce dès l’âge de 14 ans. Comment faire ? L’association Cancer Testiculaire Canada, qui avait déjà mis en ligne une vidéo décalée mettant en scène des cochons d’Inde (« cuys » en canadien – à prononcer phonétiquement « couille »), propose cette année un clip musical « Les hommes qui murmuraient aux oreilles des couilles », tout aussi drôle et pédagogique. §
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