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Un homme souffrant d’un cancer de la prostate

Publié le 1 avril 2005
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Cette ordonnance est destinée à un homme de 67 ans. Grâce au dépistage par un dosage du PSA (« prostate specific androgen ») dont la valeur s’est révélée supérieure à 10 µg par ml, son cancer de la prostate fut diagnostiqué très tôt par échographie endorectale et biopsie.

L’ordonnance

Nos conseils

Un contrôle des transaminases s’impose avant la mise en route du traitement par les anti-androgènes.

Les antiandrogènes peuvent provoquer des hépatites cytolytiques graves. Doser les transaminases avant la mise en route du traitement et dire au patient de consulter son médecin en cas de symptômes évoquant une atteinte hépatique : nausées ou vomissements, douleurs abdominales, urines foncées, prurit, asthénie, anorexie.

Une aggravation, transitoire, des symptômes cliniques peut suivre l’instauration du traitement par Décapeptyl LP 3 mg. Elle est due à l’élévation initiale de la testostérone liée à la stimulation de l’axe hypothalamohypophysaire de la première injection et peut être évitée par l’administration d’antiandrogènes un mois avant celle de l’analogue de la Gn-RH. Le traitement des insomnies doit être bref. La prescription et la délivrance des hypnotiques sont limitées à quatre semaines. Au-delà, une réévaluation de l’état du patient est nécessaire. Éviter la consommation d’alcool qui majore l’effet sédatif des hypnotiques et rend dangereuse la conduite de véhicules.

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