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Tyverb, chimiothérapie orale de seconde ligne

Publié le 1 décembre 2008
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Nouvelle molécule. Les comprimés Tyverb renferment du lapatinib (250 mg par comprimé). Cette molécule est un nouvel inhibiteur de protéines kinases. Elle bloque deux récepteurs différents de cette enzyme impliquée dans le développement de la tumeur. Tyverb s’administre toujours avec de la capécitabine (Xeloda). Le médicament est indiqué dans le traitement du cancer du sein avancé ou métastatique en présence d’une surexpression des récepteurs HER2 (forme agressive de cancer du sein). C’est un traitement de seconde ligne prescrit à un stade où la tumeur évolue de nouveau après un traitement par de l’anthracycline, un taxane voire du trastuzumab (quand il y a des métastases).

Posologie : cinq comprimés de Tyverb 250 mg par jour, tous les jours.

Mode d’emploi : avaler les comprimés en une seule prise avec un verre d’eau, à distance d’au moins une heure (avant ou après) par rapport à un repas. La patiente choisit en début de traitement à quelle heure prendre Tyverb pour toute la durée du traitement.

À savoir : ne pas doubler la dose en cas d’oubli d’une prise la veille.

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Contre-indication : allaitement. Contraception efficace recommandée chez la femme en âge de procréer.

Effets indésirables : nausées, vomissements, diarrhées, érythrodysesthésie plantaire, rash survenant chez plus d’un quart des patientes.

Interactions : ne pas associer Tyverb avec un inhibiteur ou un inducteur puissant du cytochrome P450 3A4. Éviter le millepertuis, le jus de pamplemousse.

Présentation : boîte de 140 comprimés pelliculés, AMM : 383 795.1. Prix public : 2537,74 e.

Statut : prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie, aux médecins compétents en cancérologie. Surveillance particulière pendant le traitement.

Laboratoire GlaxoSmithKline