Trois questions à… Daniel Briançon

Comment intervient l’AFLAR auprès des patients arthrosiques ?

L’Association française de lutte antirhumatismale regroupe des patients, des médecins et des professions paramédicales (kinésithérapeutes, ergothérapeutes, infirmières…). Elle exerce avant tout une mission d’information des patients souffrant de rhumatismes et notamment d’arthrose, cette maladie étant la deuxième cause d’invalidité en France et la pathologie en rhumatologie la plus fréquente. Elle répond à leurs questions, publie son journal chaque trimestre. Nous représentons patients et médecins auprès des autorités en France et au niveau européen.

Quelle est l’utilité des cures thermales ?

Les cures thermales représentent un complément thérapeutique des traitements habituels de l’arthrose. Elles ont un rôle antalgique. Elles n’entraînent pas une réparation du cartilage. En revanche, elles permettent au patient de conserver sa fonction articulaire, d’améliorer sa mobilité articulaire. Un séjour dans un centre de cure est surtout un moment privilégié pour éduquer le patient, lui faire connaître sa maladie, lui apprendre l’importance de son traitement, instaurer un régime si le patient souffre d’un surpoids, lui rappeler des règles d’hygiène de vie et mettre en place une activité physique : la pratique quotidienne d’exercices, seul ou avec un kinésithérapeute, est indispensable. En général, un patient part en cure thermale une fois par an.

Le traitement hormonal substitutif influence-t-il l’évolution de l’arthrose ?

Au moment de la ménopause, les femmes souffrent plus d’arthrose des doigts et du ou des genoux. Pour l’instant, l’administration d’un THS n’a pas démontré un intérêt préventif dans l’évolution de l’arthrose.