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Traitement à vie : à quoi les patients sont-ils prêts à renoncer pour l’éviter ?
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Pour ne pas prendre de médicaments à vie, les patients seraient prêts à sacrifier beaucoup plus qu’on aurait pu l’imaginer. C’est ce que dévoile une étude américaine parue récemment dans la revue de l’American Heart Association.
Ainsi, près de 30 % des personnes interrogées (1 000 volontaires, âgés de plus de 30 ans, avec ou sans traitement chronique) seraient prêts à troquer plusieurs semaines de leur vie.
Et même, pour 8 % d’entre elles, à vivre 2 années de moins.
Près de 4 personnes sur 10 acceptent de voir les risques de mortalité immédiate augmenter, 9 % tolérant un risque 10 fois plus élevé.
Et si tout pouvait s’acheter, plus de la moitié des patients interrogés seraient prêts à payer : en moyenne près de 2 452 $ (environ 2 170 €). Et certains d’accepter de débourser jusqu’à 25 000 $ (environ 22 140 €).
A l’heure où les pouvoirs publics pointent du doigt la mauvaise observance comme facteur d’aggravation potentiel des dépenses, il paraît donc opportun de se pencher sans attendre sur les moyens de remédier à la détérioration – factuelle ou ressentie – de la qualité de vie des patients qui prennent un traitement quotidien.
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