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Toujours plus de moyens pour dépister les hépatites B et C
Environ 250 000 adultes français sont infectés de façon chronique par le virus de l’hépatite B ou C et ne le savent pas. L’amélioration du dépistage est inscrite au plan national de lutte contre ces deux hépatites virales 2009-2012.
Dans le cadre de la journée mondiale de l’hépatite qui avait lieu le 25 mai, le Bulletin épidémiologique hebdomadaire web * a consacré son édition du jour à la présentation d’un état des lieux et des perspectives en matière de dépistage des hépatites B et C en France. Ainsi les généralistes ne proposent pas encore systématiquement le dépistage de l’hépatite B aux personnes venant de pays où la prévalence de l’infection est élevée alors qu’elles sont ciblées par les recommandations. Or, le gouvernement mise sur l’objectif de 65 % de patients connaissant leur statut sérologique en 2012 (contre 45 % actuellement). Pour l’hépatite C, les personnes portant des tatouages ou un piercing notamment, ne sont pas suffisamment dépistées.
Des tests d’orientation diagnostiques rapides
De nouvelles techniques diagnostiques du VHC – les tests rapides d’orientation diagnostiques (TROD) – sont actuellement évaluées par l’Afssaps, en particulier des tests immunologiques sur carte ou bandelettes et des tests non immunologiques sur papier buvard. Ces techniques ont l’avantage d’utiliser la salive ou le sang total prélevé au bout du doigt et donc de permettre de réaliser un dépistage au plus près du patient, en cabinet médical, dans les services d’urgences, les structures de prévention ou associatives…
Autre progrès : l’inscription au remboursement de méthodes non invasives d’évaluation de la fibrose du foie, alternatives à la biopsie hépatique qui rebute les patients retardant leur mise sous traitement.
Notes
* http://www.invs.sante.fr/display/? doc=behweb/2011/01/index.htm
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