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Somavert : normalise le taux d’IGF1 dans l’acromégalie

Publié le 1 mai 2004
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PEGVISOMANT

Après l’adénomectomie hypophysaire ou la radiothérapie, le traitement de l’acromégalie passe par le contrôle de la sécrétion de l’hormone de croissance (GH) par les analogues de la somatostatine.

Le pegvisomant est une nouvelle alternative au traitement de l’acromégalie. Il n’agit pas au niveau hypophysaire, mais sur les récepteurs périphériques de la GH. La molécule est un analogue de la GH obtenu par génie génétique. Antagoniste des récepteurs de la GH, elle bloque la transduction intracellulaire de la GH et donc la libération de l’IGF1 (insulin-like growth-factor 1), le principal médiateur biochimique de l’acromégalie sur les tissus périphériques.

Somavert est un médicament orphelin indiqué en cas de réponse insuffisante à la chirurgie et/ou à la radiothérapie, en cas d’intolérance aux analogues de la somatostatine ou d’inefficacité du traitement. Son action biologique se manifeste dès la deuxième semaine du traitement. Une amélioration clinique est notable sous Somavert. Une normalisation des taux de l’IGF1 est obtenue chez 92 % des patients.

Le recul manque encore pour apprécier la tolérance du traitement et son index thérapeutique versus analogues de la somatostatine. En l’état actuel des observations, Somavert constitue une amélioration du service médical rendu modeste (ASMR niveau III) dans la prise en charge des sujets acromégales.

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Voir « Le Moniteur » n° 2531 du 10.04.2004.