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Rosacée : peut-elle s’accompagner de symptômes oculaires ?
La rosacée est une dermatose qui touche les petits vaisseaux du visage. Elle peut prendre trois formes différentes : vasculaire, papulopustuleuse et hypertrophique.
La forme vasculaire, la plus fréquente, est caractérisée par une rougeur au centre du visage (joues, nez, milieu du front et menton). Dans 30 à 50 % des cas, une atteinte oculaire est associée (elle peut même précéder la forme cutanée de plusieurs années), on parle de rosacée oculaire. Un dysfonctionnement des glandes de Meibomius serait en cause. Le meibum, qui constitue la partie lipidique du film lacrymal, est alors trop visqueux. Il n’est pas excrété normalement à la surface de l’œil mais stagne in situ. Les principaux symptômes sont une sécheresse des yeux par hyperévaporation des larmes, des brûlures, un larmoiement paradoxal au vent ou au froid, une photophobie et une vision trouble. Une rosacée oculaire peut également être à l’origine de chalazions (inflammation aiguë d’un enkystement des glandes de Meibomius), de conjonctivites à répétition, de blépharites (inflammation de la paupière), voire de kératite (inflammation de la cornée).
Dès l’apparition des symptômes, une prise en charge par un ophtalmologue est nécessaire pour la mise en place d’un traitement adapté. Il repose sur l’utilisation de larmes artificielles associée à une bonne hygiène des paupières. Des antibiotiques, doxycycline par voie orale, azithromycine ou acide fusidique en usage local peuvent, dans certains cas, être prescrits.
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