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Risques d’hémorragies intracrânienne et cérébrale

Publié le 27 octobre 2012
Par Véronique Pungier
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La prise d’un antidépresseur de la classe des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) est associée à un risque d’hémorragie intracrânienne (+ 51 %) et d’hémorragie intracérébrale (+ 42 %). Ces chiffres proviennent de la compilation de plusieurs études ayant porté au total sur plus de 500 000 patients traités ou non par ISRS. Le risque est en réalité faible, selon les auteurs de l’étude publiée dans Neurology, puisqu’il représente un épisode d’hémorragie de plus pour 10 000 patients traités pendant un an. Les auteurs recommandent néanmoins d’utiliser d’autres classes d’antidépresseurs pour soigner les patients ayant des facteurs de risque intrinsèque d’hémorragie intracérébrale (prise d’anticoagulants oraux), des antécédents de saignements intracrâniens, une angiopathie amyloïde cérébrale ou une addiction sévère à l’alcool.

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