- Accueil ›
- Conseils ›
- Pathologies ›
- Qu’est-ce que la calprotectine fécale ?
La calprotectine est une glycoprotéine présente dans les monocytes et macrophages ainsi que, dans une moindre mesure, dans les cellules épithéliales et les kératinocytes. Elle est sécrétée par les cellules lorsque celles-ci sont soumises à un stress et est alors détectable dans le sérum, les selles, les urines, la salive ou le liquide synovial. Il a été montré que sa concentration fécale est proportionnelle au degré d’inflammation de la muqueuse intestinale et est corrélée à l’activité clinique et endoscopique des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (Mici). Néanmoins, il ne s’agit pas d’un marqueur spécifique des Mici. Son augmentation au-delà de 50 µg/g est évocatrice d’une inflammation intestinale sans préjuger de la cause de celle-ci (Mici, maladie cœliaque, intestin irritable, infection, néoplasie, etc.). Son dosage est notamment intéressant dans le suivi d’une Mici : un taux de calprotectine fécale inférieure à 250 µg/g suggère l’absence d’inflammation significative. A l’inverse, son élévation au-delà de ce seuil chez un patient en rémission clinique est prédictive d’une rechute dans les mois à venir. Le dosage de la calprotectine fécale, prescrit par un hépato-gastroentérologue ou un pédiatre est, depuis février 2024, remboursé chez les enfants ou les adultes dans des conditions strictes : chez les patients déjà connus pour avoir une Mici, en l’absence de rectorragies ou d’élévation de la protéine C réactive, et dans la limite de deux dosages par an.
- Sources : Journal officiel du 15 février 2024 ; « Quand et comment utiliser la calprotectine fécale au cours des Mici ? », Post’U 2019, fmcgastro.org ; Association François Aupetit Crohn RCH France.
- Du biberon aux médicaments : une exposition retrace l’histoire de la pharmacie et de la pédiatrie
- Le « challenge paracétamol » : un phénomène inquiétant aux portes de la France ?
- Aspartame : une pétition réclame son interdiction à l’échelle européenne
- Vapotage de substances psychoactives : l’ANSM tire la sonnette d’alarme
- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
- Études de pharmacie : pourquoi les étudiants veulent renforcer le tutorat
- Drogues : pourquoi la campagne choc du gouvernement fait un flop chez les jeunes
- Marché des déodorants : un vent de fraîcheur en officine
- Détranspirants : des performances qui dynamisent les ventes en pharmacie
- Déodorants : le stick accélère sa progression et bouscule le marché
![Prendre en charge la sécheresse oculaire au comptoir](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/02/iStock-2148553304-680x320.jpg)
![Comment prendre en charge le syndrome génito-urinaire de la ménopause ?](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/01/iStock-1207125626-680x320.jpg)