• Accueil
  • Conseils
  • Pathologies
  • Quels sont les médicaments qui peuvent induire un risque de réactivation du virus de l’hépatite B ?
Pathologies Réservé aux abonnés

Quels sont les médicaments qui peuvent induire un risque de réactivation du virus de l’hépatite B ?

Publié le 2 septembre 2019
Par Yolande Gauthier
Mettre en favori

La réplication virale du virus de l’hépatite B (VHB) étant en partie contrôlée par le système immunitaire, tous les médicaments aux propriétés immunosuppressives exposent au risque de réactivation virale. Sont particulièrement concernées les chimiothérapies anticancéreuses des leucémies et des lymphomes (notamment les protocoles comprenant une corticothérapie à forte dose ou du rituximab, avec des taux de réactivation supérieurs à 50 %). Les inhibiteurs de tyrosine kinase (imatinib, etc.) et les traitements du myélome multiple (thalidomide, lénalidomide, etc.) font également l’objet de recommandations de surveillance rapprochée, de même que les anthracyclines (doxorubicine, épirubicine, etc.), les vinca-alcaloïdes, le méthotrexate à haute dose, le cyclophosphamide, l’étoposide, l’évérolimus et le témozolomide. Les anti-TNF-alpha, l’abatacept et l’ustékinumab figurent aussi sur cette liste, à laquelle sont venus plus récemment s’ajouter l’immunothérapie anti-PD1 nivolumab et les antiviraux directs utilisés dans le traitement de l’hépatite C. Certains de ces médicaments bénéficient de recommandations du dépistage du VHB avant l’initiation du traitement et d’une surveillance rapprochée en cas de positivité.

Source : centre régional de pharmacovigilance (CRPV) de Dijon, Echos de pharmacovigilance , n° 23, octobre 2018.

Publicité