- Accueil ›
- Conseils ›
- Pathologies ›
- Que pensez-vous de la remise en cause du dosage du PSA pour dépister le cancer de la prostate ?
Que pensez-vous de la remise en cause du dosage du PSA pour dépister le cancer de la prostate ?
La polémique a été lancée par des épidémiologistes. Selon leurs statistiques, le dosage des PSA ne serait pas justifié dans le cadre d’un dépistage dans la population générale. Il déboucherait sur des traitements trop systématiques et trop morbides de petites tumeurs qui ne nécessiteraient pas de prise en charge au stade où elles sont détectées.
Ce dépistage est utilisé en routine depuis de nombreuses années par les généralistes. Sur le terrain, les praticiens n’observent pas de diminution du nombre de cancer de la prostate, mais un net changement dans leur nature. Il y a 20 ans, 80 % des formes étaient d’emblée avancées, voire métastasées au moment du diagnostic. Aujourd’hui, les tumeurs détectées sont majoritairement localisées et accessibles à un traitement curatif. En 2003, l’Association française d’urologie (AFU) recommandait un dosage du PSA et un toucher rectal annuels, chez tous les hommes de 50 à 75 ans. On sait aujourd’hui qu’un taux de PSA inférieur à 1 ng/ml avant 60 ans traduit un risque minime et ne nécessiterait donc pas de nouveau contrôle avant 4 ou 5 ans. Il existe en revanche des sujets à risque : les ethnies afro-antillaises, les patients ayant des antécédents familiaux (plus de deux proches atteints ou un cancer apparu avant 60 ans ou encore une combinaison cancer de la prostate et cancer du sein chez deux proches). L’AFU travaille sur l’actualisation de ses recommandations prévoyant une utilisation plus rationnelle du dosage. Les populations à risque doivent être ciblées en priorité, dès l’âge de 45 ans. Dans la population générale, le dosage apparaît justifié entre 55 et 70 ans. Son rythme doit être adapté en fonction des résultats obtenus au précédent examen. De plus, dépister n’est pas traiter ! Les tumeurs les plus petites nécessitent dans un premier temps une surveillance et pas forcément de traitement
- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
- Alerte aux méningites : vérifiez le statut vaccinal des patients
- L’ordonnance d’une patiente souffrant d’une sinusite aiguë
- [VIDÉO] Accompagner le patient parkinsonien à l’officine
- Eau oxygénée boriquée au Formulaire national
- [VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »
- [VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin
- [VIDÉO] Négociations, augmentations, ancienneté… Tout savoir sur les salaires à l’officine
- [VIDÉO] 3 questions à Patrice Marteil, responsable des partenariats Interfimo
- [VIDÉO] Quand vas-tu mettre des paillettes dans ma trésorerie, toi le comptable ?
![[VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/03/bonnefoy-dpc-680x320.png)
![[VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/03/grollaud-sans-680x320.png)