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Que dire aux femmes qui s’inquiètent de la confirmation du risque d’anomalies congénitales associées à l’AMP ?

Publié le 26 mai 2012
Par Véronique Pungier
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Il faut avant tout rassurer ces femmes et les encourager à persister dans leur projet de conception avec assistance médicale à la procréation s’il est indiqué. Bien sûr, il est important de savoir qu’il existe un surrisque d’anomalies congénitales chez les enfants nés grâce à des techniques d’assistance médicale à la procréation par rapport aux autres techniques de conception. Mais il faut relativiser car cette augmentation du risque est extrêmement faible. Deux raisons principales permettent d’expliquer ce le fait que les couples ayant recours à l’AMP sont infertiles : l’un ou les deux partenaires peuvent être porteurs de gènes anormaux ou de pathologies qui ne sont pas identifiés et qui pourraient entraîner un petit risque d’anomalies congénitales. Ensuite, la technique même de l’injection intracytoplasmique de spermatozoïdes, est en effet associée à un risque d’anomalies – à la différence d’une FIV classique –, ce qui s’explique par le fait qu’il s’agit d’une manipulation de gamètes générant à elle seule un risque supplémentaire. La récente étude australienne qui confirme ce que d’autres études menées depuis une dizaines d’années avaient déjà montré est cependant la meilleure : elle porte sur un nombre très important de patientes et donne beaucoup d’informations, malformation par malformation, sans toutefois donner des éléments quant aux pathologies génétiques, ni de classer les anomalies congénitales observées en fonction de leur sévérité.

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