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Quand et comment les prescrire

Publié le 7 juillet 2012
Par Véronique Pungier
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Dans l’année suivant un infarctus du myocarde, l’aspirine (75 à 160 mg/j) peut être associée au clopidogrel (75 mg/j) ou au prasugrel (10 mg/j) ou à 90 mg/j de ticagrélor ou Brilique, tout juste commercialisé (voir page 14) ; elle est ensuite poursuivie en monothérapie. Cette modalité de traitement est issue des recommandations de bon usage des agents antiplaquettaires publiées fin juin, conjointement par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et la Haute Autorité de santé (HAS). Après une revascularisation, c’est le duo aspirine (75-160 mg/j)-clopidogrel (75 mg/j) qui est à privilégier. L’aspirine seule à faible dose au long cours est le traitement de choix de la maladie coronarienne stable. Il en va de même en prévention primaire, quand un patient présente un risque cardiovasculaire élevé. Le texte détaille également les situations chirurgicales dans lesquelles l’arrêt temporaire du traitement antiagrégant plaquettaire est préférable : amygdalectomie, chirurgie urologique, glaucome, neurochirurgie.

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