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Prophylaxie pré-exposition au VIH : des efforts à faire
Selon le groupement d’intérêt scientifique EPI-PHARE (Ansm-Cnam), l’utilisation du Truvada et ses génériques dans le cadre de la prohylaxie pré-exposition au VIH (PrEP) continue de progresser en France. Entre le 1er janvier 2016 et le 30 juin 2019, 20 478 personnes de plus de 15 ans ont débuté une PrEP. Un nombre qui a doublé comparativement à fin juin 2018. 90 % des initiations se font à l’hôpital, et 80 à 85 % des utilisateurs renouvellent leur traitement d’un semestre à l’autre. Le profil de l’utilisateur reste majoritairement celui d’un homme ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), avec une moyenne d’âge de 37 ans et résidant en Ile-de-France ou dans une grande agglomération.
Des efforts restent cependant à faire, rappelle EPI-PHARE à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre. Les DOM-TOM, zones géographiques où les nouveaux diagnostics de séropositivité sont les plus nombreux en France, comptabilisent un pourcentage d’initiation de PrEP anecdotique (1 %). De même, d’autres populations à risque de contamination (usagers de drogues, travailleurs du sexe, situation de vulnérabilité exposant à des rapports sexuels non protégés) ne semblent pas encore bénéficier pleinement de ce moyen de prévention. Par exemple, seules 543 femmes ont débuté une PrEP depuis 2016, soit 3 % des initiateurs.
Pour rappel, Truvada est une association de deux antirétroviraux (emtricitabine et ténofovir) accessible en France pour la PrEP depuis début 2016 (sous RTU) et qui a bénéficié d’une extension d’AMM au 1er mars 2017. Ce médicament reste également indiqué dans le traitement des adultes infectés par le VIH-1. Le traitement d’une personne séropositive fait partie de la stratégie de prévention diversifiée (usage du préservatif, dépistage régulier…) puisque un partenaire infecté dont la charge virale est indétectable ne transmet pas le virus.
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