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Pioglitazone : Un possible traitement de la stéatohépatite non alcoolique

Publié le 9 décembre 2006
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La pioglitazone est commercialisée sous le nom d’Actos en France dans le traitement du diabète de type 2. Grâce à ses propriétés sur l’insulinorésistance qu’elle améliore et sur le métabolisme des lipides et des glucides, la molécule paraît avoir un intérêt dans la prise en charge de la stéatohépatite non alcoolique. En effet, 55 patients souffrant de cette pathologie et d’un diabète de type 2 ou d’un dérèglement de la tolérance au glucose ont été comparés. Les uns suivaient pendant 6 mois un régime et recevaient un placebo. Les autres prenaient la glitazone à la dose de 45 mg par jour en plus de leur régime, sur la même durée. Outre une amélioration significative du contrôle glycémique et de la tolérance au glucose, le médicament a permis de réduire les taux de transaminases, le taux de graisse hépatique et d’augmenter la sensibilité hépatique à l’insuline. De plus, dans le groupe traité, les paramètres histologiques liés à la stéatose étaient améliorés. Néanmoins, aucune différence ne distingue les deux groupes en termes de réduction de la fibrose. Des essais de plus grande ampleur seront nécessaires en vue d’une extension d’indication.

Source : « New England Journal of Medicine », 2006, 355

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