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Pergolide : risque de valvulopathie

Publié le 20 novembre 2004
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Plus de 30 cas de valvulopathie cardiaque chez des patients français (environ un cas pour 1 000) traités par l’antiparkinsonien Célance (pergolide) ont été notifiés depuis septembre 2003, date où cet effet indésirable a conduit à une modification du RCP, alerte l’Afssaps. Le pergolide est un agoniste dopaminergique dérivé de l’ergot de seigle. « L’analyse de certains cas montre, cependant, la difficulté d’affirmer avec certitude la responsabilité du pergolide car l’absence de valvulopathie avant l’initiation du traitement n’a pas toujours pu être démontrée », nuance l’Agence. Une réévaluation du rapport bénéfice/risque sera achevée en France en décembre 2004. L’apparition de signes tels qu’une dyspnée ou des oedèmes des membres inférieurs doit faire évoquer le diagnostic de valvulopathie.

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