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Parmi cinq classes, bêtabloquants et ARA-II sont les moins efficients
Plus de 2 milliards d’euros. C’est le coût annuel* pour l’assurance maladie des traitements antihypertenseurs. Lesquels permettent une réduction de 11 % de la mortalité globale chez les patients qui en bénéficient. La HAS a été chargée par le ministère de la Santé d’évaluer l’efficience (rapport coût/efficacité) de cinq classes d’antihypertenseurs. Ont donc été passés au crible les diurétiques thiazidiques, les bêtabloquants, les inhibiteurs calciques, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion et les antagonistes de l’angiotensine II (ARA-II). Conclusions : les bêtabloquants et les ARA-II sont moins efficients que les trois autres classes étudiées.
Efficacité et coût en cause
Les causes divergent puisque la moindre efficience des bêtabloquants est liée à une efficacité insuffisante de la classe chez les patients souffrant d’HTA non compliquée, alors que celle des ARA-II s’explique par un coût doublé par rapport aux autres classes, ce que la HAS qualifie de « disproportionné » et d’injustifié. Toutefois, les bêtabloquants restent légitimes en cas de pathologie vasculaire associée, et la conclusion concernant les ARA-II pourrait évoluer en cas de « modification substantielle de l’écart de [leur] prix [avec] les autres classes d’antihypertenseurs ».
Le travail de la HAS a également été l’occasion d’évaluer les pratiques de prescription. Il en ressort que les deux classes les plus courantes en primoprescription sont les ARA-II (majoritairement en monothérapie) et les diurétiques thiazidiques (plutôt en association). Les recommandations de traitement de la HAS tiendront compte de ces données. Pour l’heure, le travail de la Haute autorité n’aurait pas débuté sur leur élaboration et aucune date n’est annoncée pour leur publication.
* Evalué en 2006.
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