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Nouvelles données sur les époétines

Publié le 12 mai 2007
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Une augmentation du risque cardiovasculaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique, ainsi qu’un effet possible sur la progression tumorale des patients cancéreux est à craindre lors d’un traitement par une époétine. Rappelons que les époétines (Eprex de Janssen-Cilag, Néorecormon de Roche, Aranesp d’Amgen) sont des facteurs stimulant la production de globules rouges par la moelle osseuse. Ces médicaments sont indiqués dans le traitement de l’anémie secondaire à une insuffisance rénale chronique et dans l’anémie des patients cancéreux traités par chimiothérapie pour une tumeur solide.

Contrôler régulièrement le taux d’hémoglobine

Ces nouvelles données s’appuyant sur les résultats d’études cliniques conduisent l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé à réexaminer la sécurité d’emploi de ces médicaments. Dès maintenant l’Agence européenne et l’Afssaps rappellent quelques précautions d’emploi aux professionnels de santé. Outre le strict respect du résumé des caractéristiques du produit, la plus grande prudence est de mise en cas d’augmentation de l’hémoglobine au delà de 12 g/dl. Les époétines ne doivent pas être administrées aux patients cancéreux qui ne reçoivent pas de chimiothérapie. Enfin les taux d’hémoglobine doivent être régulièrement contrôlés afin de n’administrer que la dose minimale adéquate d’époétine.

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