• Accueil
  • Conseils
  • Pathologies
  • Mon gynécologue m’a dit que l’arrêt du traitement par progestérone (capsule à 100 mg) et Œstrodose (gel 0,06 %) était définitif. Est-ce vrai ?
Pathologies Réservé aux abonnés

Mon gynécologue m’a dit que l’arrêt du traitement par progestérone (capsule à 100 mg) et Œstrodose (gel 0,06 %) était définitif. Est-ce vrai ?

Publié le 4 juillet 2015
Par Yolande Gauthier, Denis Richard et Alexandra Blanc
Mettre en favori

Réponse : Son avis est peu nuancé. Le traitement hormonal substitutif (THS) associe généralement :

– un estrogène (17-bêta-estradiol, Œstrodose), qui pallie l’arrêt de production estrogène et soulage les symptômes climatériques ;

– un progestatif, ajouté chaque mois (durant souvent les 12 ou 14 derniers jours du traitement estrogène) pour empêcher une hyperplasie endométriale estrogénodépendante (progestérone à 200 mg/j).

Cette séquence peut être suivie d’une interruption pendant une semaine environ, au cours de laquelle survient une hémorragie de privation. Le THS peut aussi être administré sans cette interruption au prix d’un risque d’effets iatrogènes progestatifs. Le THS devrait être réévalué tous les ans. Il est prescrit à la posologie minimale utile et sur la période la plus courte possible : il est usuel de le suspendre au bout de 2 ans environ afin de voir s’il reste pertinent ou si la dose peut être réduite. La réapparition des bouffées de chaleur peut justifier sa reprise temporaire.

Publicité

Sources : Panay N. et al. (2013), The 2013 British Menopause Society & Women’s Health Concern recommendations on hormone replacement therapy, Menopause Int., 19(59), pdf en ligne. HAS (communiqué de presse, juillet 2014), « Les traitements hormonaux substitutifs de la ménopause ».