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Moins de fractures avec les AOD qu’avec la warfarine

Publié le 9 décembre 2019
Par Yolande Gauthier
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Une étude américaine, publiée dans le JAMA Internal Medicine, s’est intéressée au nombre de fractures chez des sujets traités par anticoagulant pour fibrillation atriale. 49,4 % des 167 275 patients prenaient de la warfarine, et les autres un anticoagulant oral d’action directe (AOD) : dabigatran (18,9 %), rivaroxaban (21,1 %) ou apixaban (10,6 %). Le risque de fracture est réduit de 7 % chez les patients sous AOD, par rapport à ceux sous warfarine. La diminution est plus importante pour le rivaroxaban (18 %) et l’apixaban (14 %), mais non significative pour le dabigatran. Le rôle « néfaste » de la warfarine sur les fractures pourrait être lié à son action antagoniste de la vitamine K, vitamine qui intervient dans l’activation des protéines de la matrice des os. Mais pour les chercheurs, « une hypothèse alternative est que, plutôt que la warfarine soit délétère, les AOD soient bénéfiques. Même si le mécanisme n’est pas clair, les AOD pourraient influencer la probabilité de fracture en réduisant les risques de chutes. »§

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