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Mieux prendre en charge les femmes hypertendues à risque élevé
En 2010, le Collège national des cardiologues français a mené la première étude (« Parité ») comparant les modalités de prise en charge par les cardiologues des sujets hypertendus, en tenant compte du sexe du patient et du risque cardiovasculaire.
Dans les deux tiers des cas, les 3 440 patients inclus dans l’étude (par 654 cardiologues libéraux) étaient des patients à haut risque cardiovasculaire, risque plus souvent élevé chez les hommes que chez les femmes. Si, au moment de l’inclusion, il n’y a pas de différence entre les deux sexes quant au niveau tensionnel, au nombre de médicaments pris et à leurs classes, l’étude « Parité » montre que la prise en charge des femmes à risque cardiovasculaire élevé est insuffisante.
Les femmes souffrent autant d’HTA
Sur le plan des examens pratiqués, la recherche d’une ischémie myocardique et d’apnée du sommeil chez les hypertendus à risque est plus souvent effectuée chez les hommes que chez les femmes. Et les hommes et les femmes ne sont pas égaux devant les complications de l’hypertension artérielle : le dépistage des complications athéromateuses, surtout de la maladie coronaire, est insuffisant chez la femme.
« Lorsqu’un homme a une douleur à la poitrine, il passe un scanner d’effort. Lorsqu’une femme a une douleur à la poitrine, elle passe une mammographie ! », résume Maxime Guenoun, cardiologue, coordinateur de l’étude « Parité ». Pourtant, en France, les femmes souffrent autant d’hypertension artérielle que les hommes.
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