Pathologies Réservé aux abonnés

L’IVG médicamenteuse aussi sûre que l’IVG chirurgicale

Publié le 1 septembre 2007
Mettre en favori

Une étude américano-danoise, publiée dans le New England Journal of Medicine, suggère que l’IVG médicamenteuse au cours du premier trimestre de la grossesse est au moins aussi sûre que l’IVG chirurgicale en vue d’une grossesse future. Les données de 11 814 grossesses ont été examinées à partir des registres de naissance danois. 2 710 femmes avaient déjà eu une IVG médicamenteuse et 9 104 une IVG chirurgicale. L’incidence des grossesses ectopiques est de 2,4 % chez les premières contre 2,3 % pour les secondes.

Autant d’avortements spontanés

Pour les avortements spontanés, l’incidence est respectivement de 12,2 % et 12,7 %. Quant aux naissances prématurées, les chiffres font état de 5,4 et 6,7 %. Ils passent à 4 et 5,1 % pour les nourrissons de petit poids de naissance. Les différents risques n’apparaissent donc pas augmentés en cas d’IVG médicamenteuse, après ajustement de données concernant aussi bien l’âge maternel, l’intervalle entre les grossesses, l’âge gestationnel au moment de l’avortement que les données sociales.

A ce jour, il existe trois protocoles d’IVG médicamenteuse : le misoprostol seul (Gymiso), le méthotrexate suivi de misoprostol et la mifépristone (Mifégyne) suivie de misoprostol. Ce dernier est le plus utilisé dans le monde.

Publicité