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Les médicaments anti-Alzheimer jugés d’un faible intérêt par la HAS
De notre point de vue, le SMR faible témoigne exactement des performances de ces médicaments ; ils ne méritent pas plus mais pas moins », a résumé le Pr Gilles Bouvenot, président de la Commission de la transparence, lors de la présentation des conclusions de la réévaluation des quatre médicaments de la maladie d’Alzheimer par la Haute Autorité de santé (HAS), le 27 octobre à Paris. Un service médical rendu (SMR) donc rétrogradé de « important » à « faible », et une ASMR désormais nulle alors qu’elle était jugée mineure à l’issue de la précédente évaluation des anti-Alzheimer en 2007. « Il y a un ralentissement du déclin cognitif, au mieux une stabilisation, mais de quelques mois et chez certains patients seulement. Mais nous n’avons pas de preuve après un an », a expliqué le Pr Bouvenot.
Les laboratoires n’ont pas non plus apporté de preuves d’efficacité de ces médicaments (Aricept, Exelon, Reminyl, Ebixa) sur les troubles du comportement, sur le délai d’entrée en institution, sur la qualité de vie des patients et des aidants. Pour autant, ils ne seront donc pas déremboursés et les patients traités demeurent pris en charge à 100 % dans le cadre de leur ALD. Le ministre de la santé, Xavier Bertrand, a néanmoins annoncé la future baisse de leur prix.
Des patients réévalués chaque année
Autre point important donné par la Commission de la transparence : elle recommande que les patients traités par un des quatre médicaments soient réévalués annuellement dans le cadre d’une consultation pluridisciplinaire, si possible en leur présence. Le traitement pourra être reconduit un an de plus seulement si le médecin traitant, le gériatre, le neurologue ou le psychiatre, et l’aidant, en sont d’accord. Une réévaluation intermédiaire par le médecin prescripteur est également préconisée au bout de six mois de traitement.
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