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Les allergies, un bon filon pour le conseil

Publié le 1 septembre 2007
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Consacrée à l’allergie, la troisième vague d’enquêtes de Zydus, menées en collaboration avec Cap’Prévention, révèle qu’une personne sur deux se dit allergique, avec une prépondérance plus marquée des moins de 20 ans (54 %). Pour traiter leur problème, les patients, qui jugent cette pathologie de façon subjective et très inégale (28 % la considèrent bénigne et 30 % très grave), consultent en priorité leur généraliste (64 %) ou leur allergologue (33 %), devant le pharmacien et le dermatologue (à 12 % pour tous les deux). L’officinal est même davantage sollicité (19 %) que ce dernier pour des allergies aux venins ou aux insectes.

Toutes les générations s’adressent au pharmacien, ce qui n’est pas le cas pour les médecins et les allergologues. Malgré la fréquence accrue des allergies, la population reste mal informée voire ignorante (fréquence, origines, facteurs déclenchants…). Les résultats de l’enquête plébiscitent les pharmaciens comme interlocuteur de premier choix pour aider les patients à mieux connaître ce thème.

Un tiers des allergiques ne se traitent pas

Le potentiel en automédication reste important : un tiers des allergiques ne se traitent pas. Malgré la banalisation de cette pathologie, les patients se disent prêts à demander conseil à leur pharmacien pour une allergie médicamenteuse (46 %), une allergie aux pollens (39 %), une allergie aux venins et insectes (34 %), aux acariens (33 %), aux animaux (28 %) ou encore une allergie alimentaire (23 %). Le pharmacien est un repère pour beaucoup, d’autant que les traitements les plus courants de l’allergie s’inscrivent aisément dans son conseil : antihistaminiques (75 % des citations), traitements locaux (22 %), homéopathie (16 %), médecines douces (5 %) font en effet partie du top-5 des traitements de l’allergie, avec la désensibilisation (23 %)

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