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Le THS réhabilité ?

Publié le 4 novembre 2017
Par Yolande Gauthier
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L’étude WHI (Women’s Health Initiative) avait semé le doute sur le traitement hormonal substitutif (THS) au début des années 2000. Menée sur 27 300 américaines ménopausées, âgées de 50 à 79 ans, elle avait été interrompue prématurément en 2002 et 2004 en raison d’un risque accru de cancer du sein ou d’accident vasculaire cérébral. Ses résultats avaient conduit à recommander le THS uniquement aux femmes ménopausées présentant des troubles climatériques, à la dose minimale efficace et avec révision annuelle de la pertinence du traitement. Une récente étude, publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) en septembre, devrait rassurer les patientes. Elle a continué à suivre la mortalité des femmes de WHI jusqu’à la fin décembre 2014. Cette nouvelle étude n’a pas relevé de différence de mortalité globale entre le groupe qui prenait un THS et le groupe sous placebo. La mortalité cardiovasculaire est comparable dans les deux groupes, de même que la mortalité par cancer quel qu’en soit le type. Ces résultats plaident en faveur de l’utilisation du THS en cas de symptômes modérés à sévères chez les femmes ménopausées récemment, mais les auteurs préconisent toujours de privilégier une durée de traitement courte. §

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