Le syndrome post-ponction lombaire : savoir le repérer

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Le syndrome post-ponction lombaire : savoir le repérer

Publié le 12 juillet 2019
Par Laura Quéré
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La ponction lombaire (PL) est un acte médical pratiqué dans de nombreuses indications à visée diagnostique ou thérapeutique aussi bien chez l’adulte que chez l’enfant. Des patients peuvent souffrir sans le savoir d’un syndrome post-ponction lombaire (SPPL) qui constitue l’effet indésirable le plus fréquent, rappelle la Haute Autorité de santé dans ses recommandations publiées le 11 juillet. Il se manifeste 2 à 4 jours après la PL par des céphalées orthostatiques et sans fièvre. En règle générale la position allongée fait disparaître ou attenue les céphalées. D’autres signes cliniques tels que des nausées, vomissements, signes visuels ou auditifs sont souvent associés. Le SPPL n’est souvent pas grave mais peut être invalidant. Ainsi, si au bout de 2 à 3 jours les signes cliniques persistent, une consultation médicale s’impose pour effectuer un « blood-patch », traitement invasif qui consiste à injecter du sang autologue dans l’espace péridural pour colmater la brèche créée lors de la PL.

D’autres complications plus rares sont à craindre après une PL telles qu’une infection ou l’apparition d’hématomes périduraux ou intracrâniens. Les hématomes sont souvent associés à un ou plusieurs facteurs de risque (ex : prise d’un  médicament anticoagulant) et constituent, quelque soit l’emplacement, une urgence médicale. Des douleurs lombaires peuvent également apparaître, celles-ci sont le plus souvent banales et de courte durée.

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