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Le rôle anticancéreux de la metformine en exploration
La metformine diminue l’incidence des cancers, montrent des études épidémiologiques rétrospectives. Des études fondamentales concluent que ce médicament, prescrit à plus de 120 millions de personnes dans le monde, réduit la croissance tumorale dans des modèles expérimentaux précliniques (souris). Au niveau cellulaire, il inhibe la prolifération des cellules cancéreuses. Ces effets seraient dus en partie à un effet indirect. L’insuline est un facteur de croissance cellulaire. En diminuant l’insulinémie, la metformine réduirait ainsi la croissance tumorale. Elle a aussi un effet direct en arrêtant le cycle cellulaire des cellules cancéreuses prostatiques, ou par apoptose ou encore autophagie d’autres types cellulaires (sein…).
Une vingtaine d’essais cliniques portant sur l’efficacité de la metformine en tant qu’agent anticancéreux sont en cours. Les premiers résultats de son efficacité, en association avec des chimiothérapies classiques chez des patients non diabétiques, sont encourageants. La metformine améliore l’effet de la chimiothérapie (doxorubicine notamment) et cible les cellules-souches cancéreuses. Cette molécule, utilisée depuis le Moyen-âge par le biais d’une plante (Galega officinalis), pourrait à terme intégrer l’arsenal thérapeutique contre le cancer.
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