Le psoriasis, « je ne vis que par ça, qu’à travers ça »

Le psoriasis occupe 100 % de ma vie, le reste n’arrive pas à prendre autant d’importance. Je ne vis que par ça, qu’à travers ça. » C’est ainsi qu’une jeune femme de 26 ans atteinte de psoriasis depuis l’âge de 15 ans décrit son quotidien. Elle a été interrogée avec 1 664 autres Français dans le cadre d’une étude européenne sur la qualité de vie des patients atteints de psoriasis, dont les résultats nationaux sont divulgués par l’Association pour la lutte contre le psoriasis (APLCP).

Plus globalement, près d’un malade sur deux n’a pas confiance en lui. Plus de quatre patients sur dix ont déjà évité ou limité leur participation à une activité sociale. La maladie a entraîné une discrimination dans le milieu professionnel pour 14 %. Et près de trois sur dix ont dû arrêter ou renoncer à une relation affective tandis qu’un quart estiment que la maladie rend difficile leur vie sexuelle.

Quatre patients filmés se racontent

A l’occasion de la Journée mondiale du psoriasis, le 29 octobre, et dans le cadre de la campagne internationale « Under the spotlight », l’APLCP met en ligne sur son site* quatre documentaires dans lesquels quatre Français racontent leur vie quotidienne. Le but : changer le regard du grand public et des autorités publiques.

Enfin, l’APLCP invite les jeunes de moins de 30 ans à se rendre à son siège parisien, le 29 octobre, rencontrer S Petit Nico, compositeur de la chanson J’verrai bien qui leur est dédiée. Pour pallier le manque d’informations des jeunes malades, elle propose depuis peu une bande dessinée Le Foulard rouge et une brochure Jeunes et psoriasis.

* www.aplcp.org ou www.psoriasis-facecamera.fr.