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Le neurofeedback présente-t-il un intérêt chez un patient atteint de trisomie 21 ?

Publié le 17 mai 2014
Par Pauline Michel
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Le neurofeedback (ou biofeedback EEG) validé par les études cliniques ne présente un intérêt que dans les troubles de déficit de l’attention et de l’hyperactivité (TDAH), et dans la relaxation. Pour le moment aucune étude scientifique n’a démontré son efficacité chez des patients atteints de trisomie 21 ou autre maladie mentale. Ce neurofeedback, thérapie par rétrocontrôle biologique, est une méthode d’apprentissage de soi. Trois électrodes idéalement placées sur le cerveau permettent au patient de visualiser ou d’entendre les variations des signaux cognitifs et d’augmenter son sentiment de contrôle perçu. Dans le cas de TDAH, cette thérapie permet d’améliorer sa concentration et sa vigilance. Au contraire, dans le cadre de la relaxation, le neurofeedback a pour objectif d’apprendre à relâcher concentration et vigilance. Aujourd’hui certaines associations de patients prônent sur internet l’utilisation du neurofeedback dans l’amélioration de certaines pathologies mentales. Mais attention, cette technique plus connue sur la toile sous le nom de NeurOptimal ou neurofeedback dynamique n’a rien à voir avec les méthodes validées par la science. Il s’agit d’une méthode passive qui ne demande en aucun cas au patient de se concentrer sur ses perceptions cognitives. Certains industriels vont même jusqu’à commercialiser des logiciels à bas prix pour pratiquer le neurofeedback dynamique chez soi, uniquement dans un but commercial…

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