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Le maquillage se médicalise

Publié le 23 avril 2005
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Il existe un bon moyen de positionner le maquillage en officine : proposer un maquillage de correction médicale aux clientes souffrant d’hyperpigmentation, de dyschromies à dominante rouge (couperose, angiomes…), de purpura postchirurgical, d’ecchymoses ou de cicatrices récentes inflammatoires.

Avène propose, avec Couvrance, une correction par la couleur utilisant le cercle chromatique et plus précisément la complémentarité des couleurs. La démarche ? Superposer les couleurs complémentaires pour les neutraliser. Sur une zone à corriger à dominante bleue, on applique du jaune grâce à un stick correcteur contenant 26 % de pigments, sur une zone à dominante rouge, du vert. La technique consiste en une neutralisation préalable (obtention d’une teinte grisée) permettant d’appliquer ensuite un fond de teint correcteur compact à 35 % de pigments, en couche plus légère après la correction, pour obtenir un maquillage quasi invisible.

Le maquillage de correction médicale est non seulement accessible mais facile d’utilisation grâce à l’ingéniosité de sticks bicolores (jaune et beige, et vert et beige…) autorisant des corrections en ambulatoire au fil de la journée.

Résistants à l’eau, des maquillages de correction peuvent par exemple être appliqués avant d’aller à la piscine sur des jambes présentant des varicosités ou des varices. La personne souffrant d’un aspect cutané handicapant peut ainsi envisager une vie sociale et professionnelle normale.

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