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Le diabète de type 2
Le diabète, qui touche davantage les hommes et les plus de 50 ans, est en constante augmentation. Le nombre de personnes atteintes en France en 2016 est estimé à près de 3,3 millions, dont environ 90 % de diabétiques de type 2.
Qu’est-ce que le diabète de type 2 ?
Le diabète de type 2 correspond à une élévation chronique de la concentration de glucose dans le sang liée à un déficit de la sécrétion d’insuline. L’insuline permet une réduction de la glycémie grâce à une diminution de la production hépatique de glucose et à une augmentation de son transport vers le muscle et le tissu adipeux. Dans le diabète de type 2, l’excès d’adiposité abdominale, associé à une prédisposition génétique et à une sédentarité, est à l’origine d’une insulinorésistance : l’action de l’insuline sur les tissus cibles est réduite. Les cellules β des îlots de Langerhans du pancréas parviennent au début à compenser en augmentant la sécrétion d’insuline. Le patient devient diabétique lorsque les cellules β ne parviennent plus à produire une quantité suffisante d’insuline. Le diabète associe donc une insulinorésistance et une carence insulinique relative.
Comment se manifeste-t-il ?
Le diabète de type 2 reste silencieux durant des années, c’est pourquoi les sujets ayant des facteurs de risque (obésité, signes de syndrome métabolique et antécédents familiaux et obstétricaux de diabète) doivent être dépistés. L’hyperglycémie chronique entraîne des complications à court terme (coma hyperosmolaire, acidose lactique, acidocétose, coma hypoglycémique iatrogène, etc.) et à long terme : macroangiopathie (syndromes coronariens aigus avec un risque d’accident vasculaire cérébral, d’artériopathie oblitérante des membres inférieurs ou AOMI, notamment), microangiopathie (rétinopathie, insuffisance rénale, par exemple), neuropathie (polynévrite, dysfonction érectile, etc.) et complications infectieuses.
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