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- Le cancer du sein
Avec près de 58 400 nouveaux cas et 12 146 décès en 2018, le cancer du sein est le plus fréquent et le plus meurtrier chez la femme. Les âges médians sont de 63 ans au moment du diagnostic et de 74 ans au moment du décès.
Quels sont les facteurs de risque ?
60 % des nouveaux cas de cancer du sein surviennent chez la femme âgée de 50 à 74 ans. Outre l’âge, les autres facteurs de risque identifiés ou suspectés sont : l’hygiène de vie (consommation d’alcool, tabagisme, surpoids et obésité, etc.), les antécédents personnels et familiaux (prédispositions génétiques dans 5 à 10 % des cas), les facteurs environnementaux (irradiation thoracique médicale à haute dose), les facteurs hormonaux (longue exposition aux œstrogènes), etc. A contrario, la pratique d’une activité physique régulière pourrait être un facteur protecteur.
Comment sont classés les différents cancers ?
Parmi les 5 à 10 % de cancers génétiques, la mutation la plus fréquente est celle des gènes BRCA (breast cancer genes) 1 et 2, appelés « care takers ». Ces gènes codent pour des protéines ayant pour rôle de stabiliser le génome grâce à une réparation de l’ADN. La mutation BRCA augmente le risque d’un cancer à un âge précoce et celui de développer un second cancer sur le sein non atteint initialement. Les cancers à mutation BRCA peuvent être classés en différents sous-types selon que les cellules cancéreuses sont ou non porteuses de récepteurs hormonaux (RH) aux œstrogènes, à la progestérone, et de marqueurs génétiques HER2 (human epidermal growth factor receptor 2). Lorsque les cellules cancéreuses possèdent des récepteurs aux œstrogènes ou à la progestérone, la liaison des hormones à leurs récepteurs entraîne une action stimulante sur les cellules cancéreuses ; on parle de tumeur hormonosensible. La surexpression de la protéine HER2, qui est un récepteur à activité tyrosine kinase, entraîne quant à elle la persistance des signaux de croissance des cellules.
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