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LE CANCER DU POUMON

Publié le 26 septembre 2020
Par Delphine Guilloux
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Il s’agit de l’un des cancers les plus fréquents puisqu’il est le deuxième cancer chez l’homme et le troisième chez la femme. Le cancer du poumon représente la première cause de décès par cancer en France. Son pronostic tend à s’améliorer, mais reste mauvais puisque la survie à 5 ans n’est que de 17 %. Généralement diagnostiqué autour de 65 ans, le cancer du poumon est plus fréquent chez l’homme que chez la femme, même s’il est en forte augmentation chez la femme du fait du tabagisme. Ce dernier est d’ailleurs responsable de 8 cancers du poumon sur 10.

Qu’est-ce que c’est ?

Le cancer primitif du poumon, cancer bronchique ou bronchopulmonaire, débute le plus souvent au niveau des cellules des bronches. Selon la nature des cellules atteintes (aspect au microscope et origine cellulaire, sensibilité aux traitements, etc.), on distingue les cancers à petites cellules et non à petites cellules. Les cancers non à petites cellules sont les plus fréquents (environ 85 % des cancers du poumon) et sont eux-mêmes divisés en trois sous-groupes : le carcinome épidermoïde, l’adénocarcinome bronchique et le carcinome à grandes cellules. Les cancers à petites cellules représentent environ 15 % des cancers bronchiques et sont dits « agressifs » (risque important de métastases).

La mutation ALK

La mutation ALK – pour anaplastic lymphoma kinase, ALK étant un récepteur à tyrosine kinase – est présente chez environ 3,5 % des patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules, plus particulièrement dans les adénocarcinomes.

Cette mutation est surtout retrouvée chez des patients relativement jeunes et non fumeurs ou fumant peu. Le pronostic des patients est mauvais, car la mutation augmente le risque de progression ou de rechute, de métastases secondaires et d’atteinte péricardique et pleurale.

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