L’angor

Vrai ou faux

1 L’angor est dû à une ischémie myocardique par carence transitoire et réversible en oxygène.

2 Les émotions peuvent déclencher un angor spontané.

3 L’épreuve d’effort est l’examen de référence pour confirmer le diagnostic d’angor.

4 Les dérivés nitrés administrés par voie sublinguale constituent le traitement de choix de la crise d’angor.

5 Le traitement de première intention de l’angor stable comprend obligatoirement aspirine, antiangineux, bêtabloquants, surveillance de la tension, contrôle du diabète, diminution du cholestérol, arrêt de la cigarette, suivi d’un régime et exercice physique.

6 Le nicorandil peut entraîner des aphtes ou ulcérations buccales.

7 Les comprimés de nifédipine ne nécessitent aucune précaution particulière de conservation.

Réponses

1 : vrai.

2 : faux, les émotions ainsi que le froid peuvent entraîner un angor d’effort. En revanche, elles n’interviennent pas sur l’angor spontané dit de repos.

3 : faux, c’est la coronarographie. Cet examen permet en effet de préciser le siège, le degré et l’étendue réelle des sténoses coronariennes.

4 : vrai.

5 : vrai.

6 : vrai.

7 : faux, les comprimés ne doivent être sortis de leur alvéole qu’immédiatement avant leur prise en raison de leur photosensibilité.

délivreriez-vous ces ordonnances ?

ordonnance 1

Dr Giloun

64, rue des Artisans

55487 Seuzey

Médecin généraliste

Le 4 avril 2001

M. Jolicoeur

65 ans, 82 kg

– Risordan LP 40 : un par jour, qsp un mois.

– Viagra 50 : un comprimé si besoin, une boîte de quatre.

Réponse : Non, l’association d’un dérivé nitré et du sildénafil est contre-indiquée en raison d’une potentialisation de l’effet hypotenseur du Risordan, avec à la clé risque d’hypotension artérielle sévère.

ordonnance 2

Dr Zonloi

26, place des Infographes

08432 Sury

Médecin généraliste

Le 12 mars 2001

M. Rogna

82 ans, 71 kg

-Sectral 200 : deux comprimés par jour.

– Barnetil : un comprimé matin et soir.

qsp un mois.

Réponse : Non, l’association d’un bêtabloquant avec le sultopride est à proscrire en raison d’un risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.