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L’ANÉMIE SECONDAIRE À L’INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE
Qu’est-ce que l’insuffisance rénale chronique (IRC) ?
Touchant 7 à 10 % de la population adulte, l’IRC est définie par la diminution progressive et irréversible du débit de filtration glomérulaire (DFG) persistant pendant plus de 3 mois. Dans la moitié des cas, l’IRC est liée à une hypertension artérielle ou à un diabète, les autres causes étant les maladies auto-immunes, les pyélonéphrites, la polykystose rénale, les toxicités iatrogènes… L’IRC est longtemps silencieuse et les signes cliniques qui apparaissent généralement plusieurs années après son début ne sont pas spécifiques : pâleur, asthénie, crampes musculaires, troubles digestifs (nausées, vomissements, perte d’appétit, perte de poids, etc.), notamment. En cas d’évolution vers une insuffisance rénale chronique terminale, une suppléance rénale par transplantation ou dialyse doit être mise en place.
Pourquoi l’IRC entraîne-t-elle une anémie ?
L’anémie (diminution du nombre d’hématies, ou érythrocytes) est systématique en cas d’IRC, car cette dernière entraîne une diminution de la production d’érythropoïétine, elle-même à l’origine de la production des globules rouges. L’anémie est définie chez l’adulte par un taux d’hémoglobine inférieur à 12 g/dl chez la femme et à 13 g/dl chez l’homme. Elle est dite microcytaire lorsque le volume globulaire moyen (VGM) est inférieur à 80 fentolitres (fl), la principale cause étant une carence martiale, et normocytaire lorsque le VGM est compris entre 80 et 100 fl, ce qui peut, en dehors d’une hémorragie, être dû à une IRC, à une inflammation persistante, à une hypothyroïdie. Enfin, l’anémie est dite macrocytaire lorsque le VGM est supérieur à 100 fl pour de nombreuses raisons : carences vitaminiques, hémopathies, syndrome myéloblastique, etc. La prévalence et la gravité de l’anémie secondaire à l’IRC augmentent avec la sévérité de l’insuffisance.
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