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L’anémie

Publié le 26 janvier 2002
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Un patient anémié est pâle et se sent fatigué. L’adaptation alimentaire doit prendre en compte la carence en fer et la carence en acide folique.

Le régime

-> Pour combler le manque en fer, le mythe de Popeye n’est plus de mise depuis belle lurette. D’une façon générale, l’organisme n’absorbe qu’une faible quantité du fer des aliments (viande rouge, épinards…). Le fer d’origine minéral est absorbé à hauteur de 16 % (lait maternel : 30 %) et celui d’origine végétal entre 1 à 5 % (sauf soja, chocolat et pomme de terre : 10 %). En revanche, l’absorption est multipliée par trois en présence de fruits riches en vitamine C et est favorisée par le lactose des produits laitiers et les sucres. Par chélation, ce taux est abaissé par les tanins (vin, bière, thé…), le café, les phytates (légumineuses, blé, riz, soja), les phosphates, l’acide oxalique (oseille, rhubarbe, épinard, cacao) et l’excès de fibres cellulosiques.

-> Le manque en acide folique est une carence rare, sauf chez la femme enceinte, les personnes âgées, lors de troubles intestinaux chroniques, en cas de traitements par oestroprogestatifs ou antiépileptiques et en cas d’absorption excessive d’alcool. L’acide folique se retrouve dans le germe de blé, la levure, les légumes verts, le jaune d’oeuf, les abats et les viandes ainsi que dans le foie, par ailleurs très riche en vitamine A (donc à consommer avec modération chez la femme enceinte).

Votre conseil

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Vous devez encourager un patient anémié à subir des prises de sang très régulières pour suivre l’évolution de l’hémoglobine et des globules rouges, tout en l’incitant à rechercher la cause de ce trouble, s’il ne s’agit pas d’une grossesse.