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L’allergie à l’iode existe-t-elle vraiment ?
L’expression est impropre car elle laisse sous-entendre que l’atome d’iode pourrait être un allergène. Ce qui n’est pas le cas puisque nous en ingérons quotidiennement dans la nourriture, via le sel iodé par exemple. Les véritables allergies cachées derrière cet abus de langage sont les allergies aux poissons et aux crustacés (l’allergène est alors une protéine des muscles des poissons et des crustacés), les allergies aux antiseptiques iodés (l’allergène étant en ce cas la povidone ou un conservateur) et les allergies aux produits de contraste iodés pour lesquels l’allergène n’est pas connu actuellement. L’allergie à l’iode n’existe donc pas, mais en cas de réaction à la suite d’une consommation de poissons ou de crustacés, ou après l’application d’un antiseptique iodé ou lors d’une injection de produit de contraste iodé, il est nécessaire de réaliser un bilan allergologique afin de déterminer à quoi était due la réaction.
Source : Centre régional de pharmacovigilance (CRPV) de Nantes, Bulletin d’information de pharmacologie (BIP) Occitanie 2018;25(2):31.- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
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