Pathologies Réservé aux abonnés

La tonométrie

Publié le 11 avril 2015
Par Aude Rambaud
Mettre en favori

La tonométrie mesure la pression intraoculaire. Cet examen est nécessaire pour diagnostiquer et suivre l’évolution d’un glaucome. Il ne demande aucune préparation et est effectué chez un ophtalmologue. Deux types d’appareils sont couramment utilisés. L’un, plus ancien, appelé « tonomètre à aplanation », de type Goldman, est placé au contact direct de la cornée et une pression exercée sur l’œil renseigne sur la pression interne. Le patient est assis face à l’appareil et un collyre anesthésiant est administré dans chaque œil juste avant la mesure en raison du contact désagréable sur la cornée. L’autre appareil fonctionne avec de l’air pulsé. Il est plus souvent utilisé et ne nécessite pas de collyre. Le patient est également placé assis face à l’appareil et un jet d’air est envoyé sur la cornée, entraînant la déformation de celle-ci. La pression intraoculaire est proportionnelle à cette déformation. L’examen dure quelques minutes à peine.

Dans certains cas, quand la valeur de la pression est élevée, le médecin peut demander d’effectuer une nouvelle mesure à un autre moment de la journée car la pression peut varier au cours du temps. Et, dans des cas exceptionnels, une hospitalisation sur 24 heures peut être demandée pour effectuer une mesure toutes les heures. En cas de valeur élevée suggérant un glaucome, d’autres examens seront demandés au patient pour analyser le nerf optique. Enfin, l’épaisseur de la cornée peut modifier la valeur obtenue de la pression intraoculaire. En cas de doute, une mesure de l’épaisseur par pachymétrie peut être nécessaire pour vérifier ce paramètre.

L’examen est recommandé tous les ans chez les personnes de plus de 50 ans ou ayant des antécédents familiaux.

Publicité