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La rosiglitazone provoque des fractures chez la femme

Publié le 24 mars 2007
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Les femmes traitées par la rosiglitazone ont plus de fractures que les patientes sous metformine ou glibenclamide. Il s’agit des dernières données de pharmacovigilance sur la glitazone issues d’un essai visant à comparer le contrôle glycémique de 4 360 patients diabétiques de type 2 traités par l’un de ces trois antidiabétiques pendant 4 à 6 ans (essai Adopt).

Les fractures touchent essentiellement les os des pieds, des mains et du bras, soit des sites de fractures différents de ceux rencontrés dans l’ostéoporose postménopausique. Dans cette étude, l’incidence des fractures constatées chez les hommes est semblable quel que soit le traitement antidiabétique.

Un mécanisme inconnu

Une autre étude en cours, menée pour évaluer la tolérance cardiovasculaire de la rosiglitazone chez les patients diabétiques de type 2, confirme l’augmentation de l’incidence des fractures chez les femmes traitées par la rosiglitazone au long cours. Pour le moment, le mécanisme à l’origine de l’augmentation des fractures n’est pas connu. Une évaluation complémentaire a débuté. L’Afssaps recommande de prendre en compte ce risque chez les patientes déjà sous traitement ainsi que pour les femmes chez qui le traitement est envisagé. La rosiglitazone est commercialisée dans les spécialités Avandia et Avandamet par le laboratoire GlaxoSmithKline.

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