Pathologies Réservé aux abonnés

La révolution thérapeutique en cancérologie passera par l’officine

Publié le 7 juillet 2007
Mettre en favori

A l’horizon 2010, le pharmacien d’officine deviendra l’acteur de santé qui verra le plus régulièrement un patient atteint de cancer. C’est du moins la prédiction faite par Pierre Anhoury, médecin de santé publique (IMS Health), lors du dernier Club Santé qui vient de se dérouler à Valence, en Espagne. La délivrance en ville des anticancéreux per os, déjà en augmentation régulière, ne va faire que croître. En effet, d’ici trois ans, ils supplanteront les autres formes d’administration, entraînant une réécriture de la plupart des protocoles de chimiothérapie.

Par ailleurs, dans les cinq prochaines années, de grands produits de chimiothérapie auront été génériqués (Taxotère, Gemzar, Camptosar, Arimidex, Alimta, Casodex, Fémara). Toujours selon IMS Health, neuf cancers différents vont bénéficier de vingt produits sur le point d’être lancés ou en phase III.

Pour l’officine, l’enjeu est donc de taille, à condition de se spécialiser (formations, adhésion à un réseau, collaborateurs référents…). Dans le cas contraire, les laboratoires auront tôt fait, comme c’est déjà le cas aux Pays-Bas par exemple, d’adresser directement le traitement au domicile du malade…

Publicité