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La pseudoéphédrine expose à un risque de syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible. De quoi s’agit-il ?
Le syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible (SEPR) est un ensemble de symptômes clinicoradiologique qui associe une atteinte du système nerveux central à une imagerie encéphalique typique et qui traduit une souffrance cérébrale aiguë ou subaiguë. Décrit dès 1992, il se manifeste par des céphalées, des crises convulsives, des troubles de la conscience (allant de la confusion à l’encéphalopathie) et des troubles visuels (baisse de l’acuité visuelle, hallucinations, cécité corticale). L’imagerie par résonance magnétique révèle des œdèmes au niveau de la substance blanche de la partie postérieure du cerveau. Les symptômes sont le plus souvent transitoires mais, dans certains cas, notamment en cas de retard de prise en charge, le SEPR peut être à l’origine de séquelles neurologiques permanentes. De rares cas d’évolution fatale ont également été décrits. La prise en charge diagnostique vise donc à identifier le facteur déclenchant pour le corriger rapidement. Parmi les étiologies les plus fréquentes, on retrouve les crises aiguës d’hypertension artérielle (essentielle, éclampsie, insuffisance rénale) et l’exposition à des agents toxiques, notamment les chimiothérapies cytotoxiques et les traitements immunosuppresseurs. Dernièrement, des cas de SEPR ont été signalés chez des personnes utilisant des médicaments contenant de la pseudoéphédrine.
- Sources : Société de réanimation de langue française ; Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.
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