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La prévention, c’est facile

Publié le 16 mai 2009
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En moyenne, parmi vos patients, 35 sont des diabétiques et 140 des hypertendus non encore diagnostiqués ! Ces chiffres*, donnés lors de la conférence « La prévention à l’officine : votre nouvelle mission ! » animée par Christine Caminade, formatrice et consultante, font prendre conscience de l’intérêt qu’ont les pharmaciens à s’investir dans la prévention. Certes, le dépistage demande du temps, mais cela permet de fidéliser les patients tout en débouchant sur des ventes (appareils d’automesure…). « Il ne faut pas oublier non plus les réponses alimentaires pour les patients en surpoids ou les soins des pieds pour les diabétiques qui sont autant de ventes associées », rappelle Christine Caminade.

Selon elle, une démarche prévention nécessite des moyens raisonnables : des appareils d’automesure, déjà disponibles à l’officine, des logiciels de suivi, des fiches conseil et un espace de confidentialité. Le plus difficile est de capter l’attention des patients. Des « rendez-vous prévention » peuvent être proposés lors des semaines ou des journées nationales ou européennes de dépistage. Ils permettront aussi de faire le point sur les traitements, plus particulièrement l’observance, voire de dépister une pathologie associée.

Dialogue avec les patients pour les sensibiliser à leur pathologie

La prévention peut aussi être abordée au détour d’une ordonnance. « Que vous a dit votre médecin à propos de votre traitement ? » et « Que vous a-il précisé pour le suivi de votre tension ? » sont les premières questions que l’on peut poser à un patient hypertendu. Cela permet d’ouvrir le dialogue tout en insistant sur l’importance du contrôle de la pression artérielle.

Quand on sait que de nombreux patients connaissent leur maladie mais ne sont pas assez sensibilisés à son suivi, il y a de quoi faire…

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* Des chiffres rapportés par les pharmacies adhérentes au programme de prévention « Préventime ».