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La N-acétylcystéine a-t-elle un intérêt dans le traitement de certaines maladies psychiatriques ?
Réponse : Prescrit dans les affections bronchopulmonaires aiguës, la N-acétylcystéine a fait l’objet de plusieurs études dans le domaine de la psychiatrie ces dernières années. Selon une étude réalisée en 2008 sur 84 patients atteints de schizophrénie et traités avec 2 g d’acétylcystéine par jour, la molécule aurait des effets positifs sur les symptômes de la maladie. De même, dans le cadre d’une autre étude réalisée sur 17 patients atteints de troubles bipolaires, 10 ont suivi un traitement à base de N-acétylcystéine et 8 ont vu une amélioration de leur état dépressif et de leur qualité de vie. Une carence en glutathion, un puissant antioxydant qui protège les neurotransmetteurs des radicaux libres, est souvent retrouvée chez les patients souffrant de schizophrénie ou de troubles bipolaires. La N-acétylcysteine aurait un pouvoir de réserve sur le glutathion et contribuerait à protéger les neurotransmetteurs des dommages oxydatifs. A ce jour, le nombre d’études sur le sujet reste insuffisant pour confirmer ou infirmer les effets positifs de cette molécule en psychiatrique. D’autres études doivent être menées.
Sources : Berk M, Copolov D, Dean O, et al. N-acetyl cysteine as a glutathione precursor for schizophrenia, a double-blind, randomized, placebo-controlled trial. Biol Psychiatry, 2008 ; 64:361-368 ; Berk M, Copolov DL, Dean O, et al. N-acetyl cysteine for depressive symptoms in bipolar disorder-a double-blind randomized placebo-controlled trial. Biol Psychiatry, 2008 ; 64:468-475 ; Berk M, Dean O, Cotton SM, The efficacy of N-acetyl cysteine as an adjunctive treatment in bipolar depression: an open label trial, 2011 Dec ; 135 (1-3):389-94.
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