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La mauvaise éducation des diabétiques de type 2

Publié le 12 mai 2007
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Les 2,5 millions diabétiques français de type 2 sont loin d’être bien contrôlés, selon l’étude européenne « Choose control », réalisée par l’Association française des diabétiques et l’International Diabetes Federation (IDF) en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie et en Espagne. 34 à 46 % ont une hémoglobine glyquée (HBA1c) supérieure à 8 (la norme est à 6,5 %). Les raisons : l’ignorance des moyens de contrôle (40 % n’auraient jamais entendu parler de l’hémoglobine glyquée, alors qu’un contrôle tous les trois mois permet de suivre avec précision l’efficacité des traitements) et de la gravité de la maladie (un sur deux minimise le risque de complication et la gravité) ou encore l’absence d’objectif personnel de contrôle (92 % des diabétiques en sont dépourvus).

Meilleure espérance de vie avec l’insuline

Chez les Français, 65 % disent avoir reçu les recommandations nécessaires sur la fréquence de l’automesure de la glycémie. Si l’éducation des diabétiques est insuffisante, l’étude révèle tout de même leur volonté de participer au contrôle et au traitement de leur pathologie (68 %). IDF Europe a émis une série de conseils pratiques, y compris sur les traitements. Ainsi, expliquer les limites des antidiabétiques oraux est utile, car, même associés, ils ne parviennent pas toujours à maintenir le contrôle de la glycémie. D’action rapide et efficace, l’insuline permet un meilleur contrôle du diabète et une espérance de vie plus longue. Aider les patients à passer au-delà des préjugés (piqûres douloureuses, restriction de la liberté, dernier recours…) est aussi un service à leur rendre.

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